Après ce beau week-end ensoleillé, il est temps de se remettre dans le vif du sujet ! Aujourd’hui, nous passons à la 3ème étape : les erreurs à éviter dans vos signalements.
Devenir une Sentinelle de la Nature est une manière efficace et simple d’alerter, et même d’assister, les associations de protection de la nature dans leur rôle de défenseur de l’environnement. Cela permet aussi d’informer les citoyens de la présence d’une dégradation à l’environnement, non loin de chez eux. Il faut donc bien garder en tête qu’il ne s’agit pas d’une plateforme de « règlements de compte » entre voisins ou entre élus. Dans la phase de traitement des signalements, toute atteinte ne correspondant pas aux critères sélectionnés par le projet ne sera pas considéré comme justifiée et ne trouvera donc pas de suite.
Pour être sûr que votre signalement soit pris en compte, gardez en tête ces quelques critères :
- Ne seront pris en compte uniquement les atteintes portées à l’environnement. Ces dernières doivent entrer dans le cadre de l’objet social de l’association. Ainsi, certains signalements ne seront pas pris en compte par les associations référentes malgré la gêne occasionnée par la personne.
Exemple : le trouble anormal du voisinage. Si le signalement ne concerne qu’une question de gêne pour la personne et non pas une réelle question environnementale, il ne sera ni traité, ou publié. - Les signalements lacunaires pourront éventuellement être publiés mais ne pourront pas faire l’objet d’un traitement avancé. Bien que nous vous encouragions à signaler les dommages causés à l’environnement, il convient que votre signalement soit le plus précis possible afin que les associations puissent intervenir et appliquer les règles de droit et les procédures adéquates.
Conseils : C’est pourquoi, en plus des mentions obligatoires, nous vous conseillons d’ajouter des détails dans « Observations » et de joindre des photos et des documents. En outre, une localisation précise permet aux associations de prendre connaissance des dégâts sur le terrain et de les analyser. - Les signalements sans preuve ne pourront pas être publiés car pour agir, il est nécessaire de prouver les faits dommageables. Il arrive parfois que cela ne soit pas possible, dans ce cas, l’atteinte restera sans publication.
Exemple : une moto écrase une espèce protégée. Même si vous êtes témoin de cette atteinte à la biodiversité, il sera impossible d’agir sans preuve contre le conducteur de l’engin motorisé. - Les signalements abusifs ou manquant de sérieux ne seront, bien entendu, pas pris en compte. Il est important d’éviter ce genre de signalement afin de ne pas faire perdre de temps et d’énergie aux associations mais également d’éviter les dégradations irréversibles.
Maintenant que vous savez tout, depuis la création du compte Sentinelles de la Nature jusqu’aux signalements parfaits et ceux à éviter, vous êtes prêts à signaler !